28 avril 2019

Aujourd’hui, petit voyage de 45 minutes en train vers Nara (365 000 habitants), première capitale du Japon, au VIIIème siècle, juste avant Kyoto.

Le patrimoine historique de Nara a été reconnu par l’UNESCO, qui a inscrit au patrimoine mondial un site archéologique, cinq temples bouddhistes et un sanctuaire shintoïste.

Mais notre découverte de Nara a commencé par un de ses jardins, Isui-en.

A l’origine jardin de particuliers qui y ont construit pas moins de 3 pavillons pour la cérémonie du thé, très importante pour les Japonais.

En sortant du jardin, nous avons pu observer la création d’un bouquet Ikebana, cet art traditionnel japonais fondé sur la composition florale, accentuant en particulier l’aspect linéaire de l’arrangement.

Nous avons ensuite enchainer sur le temple Todai-ji, un des temples bouddhistes classés.

Beaucoup de monde dès ce dimanche matin à la première porte du site, monumentale.

Il y a même des visiteurs à 4 pattes, des daims, omniprésents à Nara. Les daims ont en effet un statut particulier ici. Selon la légende, au moment de la création de Nara, le Dieu Takemikazuchi serait entré dans la ville sur le dos d’un daim blanc pour la protéger.

La deuxième porte, pour atteindre le temple principal, est un peu moins monumentale mais il y a toujours autant de monde.

Il faut dire que cet édifice est exceptionnel. C’est le plus grand bâtiment en bois du monde, avec 57 mètres de façade, 50 mètres de profondeur et 49 mètres de haut. Et encore ! La structure actuelle a été réduite d’un tiers lors de sa reconstruction, en 1709 (la construction initiale ayant été achevée vers 750).

Ce n’est pas de trop pour héberger un des plus grands bouddhas du monde, avec 15 mètres de haut et plus de 500 tonnes de bronze, coulé lui aussi dans sa version originale au milieu du VIIIème siècle.

Derrière la statue, une colonne de bois percée d’un trou (de la taille exacte de la narine du bouddha dit-on) par lequel il est tradition de faire passer les enfants pour leur porter chance.

Le temple suivant est le temple shintoïste classé, Kasuga Taisha, qui nous emmène dans le monde des lanternes.

Fondé lui aussi au VIIIème siècle, il a été reconstruit à l’identique tous les vingt ans jusqu’à la fin du XIXème siècle selon la tradition shintoïste (pour en garantir la pureté).

Les lanternes sont vraiment partout :

Et le orange est également omniprésent :

Traduction du caractère sacré de la nature dans le shintoïsme, ce lieu de prière, face à la montagne sacrée :

Dernier temple du jour, Kofuku-ji, un autre des temples classés, avec notamment, son pavillon central, reconstruit tout récemment…

… ou sa grande pagode à 5 étages, achevée initialement en 730 mais reconstruite 5 fois depuis, suite à des incendies (1426 pour la dernière) :

Nous quittons Kyoto demain pour Okayama, avec une halte à Himeji pour visiter son château.

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