19 mars 2021

Première nuit sans histoire : le lit est bon, le chauffage fonctionne bien (on a même eu chaud)… On est bien dans notre petite maison !

Au programme du jour, un sentier d’un peu plus de 11 km dans les marais de l’Epine, sous un beau soleil qui nous permettra même de « tomber la veste » au moment du pique-nique, bien à l’abri du petit vent frais.

Les marais représentent un tiers de la surface de l’île.

En déclin dans les années 1980, on assiste à une renaissance de la saliculture depuis une quinzaine d’années avec l’installation de jeunes sauniers. L’île compte aujourd’hui 130 saliculteurs dont une centaine affiliés à la coopérative.

Quelques-uns d’entre eux sont au travail, en train de préparer leurs marais pour la saison.

On y croise aussi beaucoup d’oiseaux : comme à l’île de Ré, des tadornes de Belon, des hérons cendrés, des aigrettes garzettes, des chevaliers gambette, des bécasseaux ou l’élégante avocette.

Des faisans et des perdrix aussi… Plus surprenant, un couple d’ibis sacrés, issus d’oiseaux importés et élevés en liberté par un parc géologique du Morbihan, qui commencent à coloniser la côte ouest.

En fin de circuit, nous traversons le village de l’Epine, sans grand caractère.

Le camping de la Guérinière étant fermé pour le week-end, nous quittons l’île par le pont de 600 m qui la relie au continent pour rejoindre l’aire de camping-cars du port du Bec, que nous avions repérée lors de notre passage et qui est beaucoup moins fréquentée que les aires de l’île.

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