Notre découverte de l’Islande

Nous avons essayé au cours de ces 18 jours et environ 5 000 km parcourus d’avoir une vision la plus complète possible de l’Islande, à part le centre, que notre petit véhicule n’était pas en mesure d’affronter.

5 éléments marquants pour cette découverte :

1 – Préoccupation quotidienne pendant ces 18 jours : la météo

Certes, il ne fait pas chaud : entre 7 et 13 ° C selon les jours et les régions. Mais ce n’est pas perturbant si on est bien équipés, ce qui est notre cas.

Ce n’est pas trop gênant non plus qu’il ne fasse pas un temps superbe tous les jours et qu’il pleuve fréquemment. Ca fait partie du jeu : les variations de temps sont indissociables de l’Islande et certains de ses paysages ne manquent pas de charme sous les nuages.

Mais ce qui est frustrant, c’est justement quand le temps ne change pas et qu’il reste à la pluie pendant des jours, surtout quand les nuages sont quasiment au niveau de la mer, nous empêchant complètement de profiter du paysage comme ce fut le cas pour nous dans le Nord Est.

Il ne faut par contre pas se fier à notre expérience, D’après les services météorologistes islandais, c’est le plus mauvais début d’été depuis 100 ans.

Par ailleurs, avec le soleil et des paysages encore plus somptueux, nous aurions sans doute puisé dans notre capital sommeil en profitant au maximum du jour permanent et des couleurs extraordinaires du soleil de minuit.

C’est plutôt bon pour la suite du voyage .

2 – Sa majesté Vatnajökull

Considéré par l’office de tourisme islandais comme le plus grand glacier d’Islande, il semble en fait que ce glacier de 8300 km2, presque une fois et demi la Sarthe (nous sommes un peu chauvins), ne soit que le deuxième glacier d’Europe, en surface et en volume.

Mais qu’il est impressionnant !!!

On ne le voit pourtant que par ses langues glaciaires, qui descendent presque jusqu’à la mer, mais elle sont si nombreuses et si grandioses, alors qu’on ne longe que son coté Sud, qu’on imagine aisément l’immensité de l’ensemble, là-haut, hors de notre portée.

Et quand on s’approche de lui, il dégage une telle impression de puissance et d’éternité, lui qui est pourtant si fragile face au réchauffement climatique.

Et que dire de la beauté de Jokulsarlon, sa plus belle lacune glaciaire, que nous avons retenue pour adapter notre blog à l’Islande !!!

3 – Les fjords de l’Ouest :

Le manque de soleil ne nous a pas permis de les voir sous leur plus beau visage. Ca doit être absolument extraordinaire.

Il y en a partout, de très grands et de plus petits, à proximité des villes et villages ou plus sauvages, aux côtes escarpées ou vallonées.

S’il y avait une raison de revenir un Islande, ce serait sans doute pour les redécouvrir avec d’autres couleurs.

4 – Les oiseaux aquatiques :

Ils sont omniprésents en Islande et nous ont accompagnés à tout moment au cours de notre voyage.

Deux vedettes incontestables :

  • Les macareux, croisés par centaines au cours du séjour, de loin le plus souvent, mais aussi de très près à Bakkargerdi

  • Les sternes, que nous avons passé des heures à observer et qui nous ont sauvagement agressés à coup de bec

Mais ils sont tous indissociables de ce voyage :

  • la petite famille d’huitrier pie, alors qu’on cassait la croûte dans la voiture
  • La leçon de plongée des petits eiders et la recherche des mâles

  • le jeu des amours des guillemots à miroirs

  • et tous les autres (bécassine des marais, pluviers dorés, cygnes chanteurs,….)

5 – Les petites églises rurales

Comme on le perçoit dans le carnet de bord, les petites églises d’Islande nous ont accompagnés tout au long de notre périple.

Deux raisons nous ont conduit dès le premier jour à nous intéresser à ces petites églises :

  • Suivre ces petits panneaux jaunes était un bon prétexte pour quitter la route circulaire n° 1, fortement empruntée, et pour découvrir une Islande un peu plus authentique.

  • Prendre une ou deux photos, les visiter quand elles étaient ouvertes, était l’occasion de faire une pause et de mettre le nez dehors, compte tenu du mauvais temps

Mais les sujets d’intérêt des petites églises rurales se sont révélés beaucoup plus nombreux que ce que nous imaginions :

  • Elles sont généralement implantées tout prêt d’une ferme parce qu’elles ont été construites par le propriétaire, essentiellement à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle.

  • Leur petite taille, et celle du cimetière adjacent, le plus souvent enclos, sont caractéristiques de la densité démographique environnante.

  • Leur dissémination illustre par ailleurs la dispersion des exploitations agricoles. Malgré la population rurale limitée (5000 personnes sur les 350 000 islandais), nous avons été surpris de trouver des exploitations agricoles, et donc des chapelles, dans des lieux improbables, perdues au milieu de nulle part.

  • La diversité des matériaux (bois, métal, ou maçonnerie), de leur couleur et de leur architecture fut également un attrait

 

 

  • De même que leur aménagement intérieur, souvent beaucoup plus chaleureux que pour les nôtres, avec la particularité assez fréquente de disposer d’un petit balcon de quelques places

 

  • Les cimetières sont très végétalisés, conformément aux pratiques anglosaxonnes mais l’exubérance de cette végétation, laissée parfois en toute liberté, nous a semblé indiquer une proximité de la nature très forte…. Et une pluviosité significative…

  • La créativité des Islandais ne se manifeste pas uniquement sur l’architecture de la chapelle mais également sur les mécanismes d’ouverture du portillon de l’enclos, pour la plupart jamais vus dans nos contrées. Parmi les enjeux de la visite : découvrir un nouveau système et réussir à le débloquer du premier coup.

  • L’ambiance sonore de la visite faisait aussi partie du rituel, avec les bruits d’oiseaux, bien sûr, et en particulier le chevrotement très caractéristique des plumes de la queue de la bécassine des marais en piqué (parade nuptiale), entendu presque à chaque fois

Mais nous garderons aussi un grand souvenir  des geysers, de l’activité géothermique, de l’éléphant de pierre, des cascades en tous genres et bien sûr des baleines, mais nous les retrouverons sur notre route….

En conclusion, l’Islande est un pays qu’on ne peut que conseiller pour ses paysages et sa faune… mais en dégageant toute responsabilité quand au temps qu’il fait.

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2 réponses à Notre découverte de l’Islande

  1. Prudence et Lilian dit :

    Bonjour à vous, chers globe-trotters !
    Je viens de regarder votre voyage islandais. Nous retrouvons ce que nous avons traversé. Ce blog est vraiment intéressant. Chapeau!
    Quant à nous, retour en France ce dimanche. Nous aurons vu des baleines deux fois, des macareux en pagaille, et le soleil 5 jours sur 15, bonne moyenne.
    Je continuerai à regarder de temps en temps là où vous êtes avec plaisir. Bonne continuation et bon vent!
    Prudence et Lilian

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