17 février 2019

Beaucoup de pluie cette nuit et en début de matinée.

Nous partons dès qu’elle s’est arrêtée, avec un parapluie de sécurité, mais en T-shirt. Suite aux orages, la température est très agréable.

Nous n’aurons pas besoin du parapluie, la seule petite ondée étant pendant que l’on déjeune.

Journée essentiellement « monuments » aujourd’hui :

Premier de la série, Si Saket, le plus ancien temple conservé à ce jour. La plupart ont en effet été endommagés ou détruits lors de la guerre avec le Siam (anciennement la Thaïlande) en 1828.

Le bâtiment principal est surmonté d’un toit à cinq étages :

Autour de ce bâtiment, un cloître aux murs couverts de petites niches garnis de 2000 petits bouddhas en argent ou en porcelaine, avec, en dessous, de longues étagères, supportant plus de 300 bouddhas de style laotien, datant pour la plupart du 16ème au 19ème siècle :

Le lieu est très utilisé pour les photos de mariage :

L’intérieur est également superbe, avec des centaines de niches, un autel rempli de bouddhas et des fresques magnifiques sur les vies antérieures de Bouddha. Mais hélas, photos interdites !

Alors que ce premier site est un musée peu utilisé au niveau spirituel par les locaux, notre deuxième temple du jour, Si Muang, est lui, essentiellement fréquenté par les Laotiens.

Deux manifestions significatives, où les participants se succédaient sans interruption :

  • La citation de textes par un moine, avec dans certains cas une ficelle de « liaison » entre lui et les fidèles :

  • La sollicitation d’un bouddha qui aurait survécu aux destructions de 1828 et qui aurait le pouvoir d’exaucer les voeux et de répondre aux questions.

Les fidèles expriment mentalement leur interrogation, secouent le petit godet rouge pour en faire tomber une languette et récupèrent la réponse correspondant au numéro de la languette. Pour que le voeu soit exaucé, il faut soulever la statuette 3 fois. Elle est apparemment très lourde mais la foi ou l’attente donne parfois beaucoup de force.

Nous n’avons pas su si l’offrande glissée dans l’urne (facultative) avait l’objectif de rendre la réponse plus positive ou plus juste !

Dans la pièce d’à côté, les fidèles se succèdent pour amener des offrandes – leur voeu avait sans doute été exaucé. Ce qui fait vivre des petits commerces aux alentours.

En sortant du temple, nous sommes aller voir le centre des visiteurs de la COPE, principal fabriquant de prothèses de membres, d’aide à la marche et de fauteuil roulant, oeuvrant en particulier pour réparer les dommages causés par les engins de la guerre non explosés.

Bonne marche ensuite pour rejoindre le Monument de la Victoire, qui rend hommage aux Laotiens morts pendant les guerres pré-révolutionnaires (avant 1975) :

Tout proche, le Gong de la Paix, choisi par le Comité Indonésien pour la Paix dans le monde pour représenter la diffusion de l’esprit de paix dans chaque âme humaine. Autour du centre bombé, qui représente notre globe, sont inscrits à priori les signes des dix plus grandes religions de la terre : Islamisme, Christianisme, Hindouisme, Bouddhisme, Hindouisme de Bali, Shintoïsme, Judaïsme, Sikhisme, Confucianisme, et Taoïsme.

Nouvelle marche pour rejoindre le dernier monument de la journée, le temple That Luang, monument national représenté sur certains billets de banque et qui symbolise à la fois la religion bouddhique et la souveraineté laotienne – pas banal pour un pays à parti unique : le Parti Révolutionnaire Populaire Lao.

Pas mal de kilomètres dans la ville aujourd’hui, et quelques clichés à l’occasion :

Demain, bus pour Thakhek, où nous ne restons qu’une nuit.

 

Ce contenu a été publié dans Carnet de bord. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire