16 février 2019

Nous partons assez tard vers la gare des bus de ville pour aller vers le Bouddha Park, à 25 kilomètres du centre ville.

Nous longeons durant notre trajet les beaux bâtiments de l’ambassade de Brunei, que nous n’avons pas osé prendre en photo, l’ambassade de France, cachée derrière de grands murs, et le palais présidentiel.

Signe de l’histoire franco-laotienne, le palais présidentiel mais aussi les différents ministères et facultés que nous avons vus, sont indiqués en lao et en français, et pas en anglais.

Le bus, où nous retrouvons à nouveau par hasard Nathan et Natacha, met environ 3/4 h pour atteindre le Buddha Park.

Ce parc, également appelé Xieng Khuan, a été initié en 1958 par Bunleua Sulilat, un chaman prêtre yogi sculpteur, qui fit cohabiter dans ses sculptures en béton des références aux mythologies et à l’iconographie hindouiste et bouddhique.

Après sa fuite du Laos, lors de la révolution de 1975, Bunleau Sulilat a créé un parc similaire en Thailande.

Le rendu de l’ensemble est pour le moins étrange et il semble que la symbolique des statues ne soit pas toujours déchiffrable.

Composante la plus ludique : une grosse citrouille de 6 m de haut, dont les 3 niveaux intérieurs « labyrinthe » représentent l’enfer, la terre et le ciel et dont le toit terrasse domine le parc :

Des bouddhas assez « classiques », dont un grand bouddha allongé de 40 m :

Des sculptures plus surprenantes :

Dont un géant, avec une femme dans ses bras :

Le tout faisant un très curieux mélange :

Nous finissons la visite sous une chaleur accablante – expression toute faite correspondant bien à la situation. Il fait plus de 35 °C et il fait très très lourd. C’est la journée la plus éprouvante qu’on ait eue en terme de chaleur. Quand on pense que d’autres sont au frais !!

Retour au centre ville en bus, avec une halte beaucoup plus longue que ce matin au point de passage de la frontière avec la Thaïlande.

Notre énergie s’évapore un peu sous la chaleur. On fait un petit tour au marché mais il ressemble plus à une galerie marchande qu’à un marché traditionnel. Nous passons devant deux des temples importants de Vientiane mais il y a plein de monde… (On les verra demain !) On se balade encore un peu… le temps de revoir des moines au travail :

C’est une grosse différence avec la Birmanie. Là-bas, il semble que la règle impose qu’ils ne travaillent pas, même si le monastère ou le temple a besoin d’entretien. Ici, le travail est courant. Parfois en musique – et pas de la musique religieuse !!! Et autre particularité observée à Vientiane, zoomez sur leurs cheveux… ils ne sont pas rasés !

Finalement nous allons acheter les tickets de bus pour lundi (vers Thakhek) et rentrons assez tôt à l’hôtel pour être à l’ombre et nous désaltérer.

Et ça a fini par craquer ! Vers 18 h, orage et grosse pluie ! Et demain, le temps risque aussi d’être un peu perturbé, pour notre dernière journée à Vientiane.

 

 

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