17 janvier 2019

Un froid de canard ! Même en s’étant couvert un peu et avec 2 couvertures, il a vraiment fait froid. Si nos sacs à dos avaient été accessibles, nous aurions pris nos duvets.

Par contre, même si les sièges étaient moins inclinables qu’en Amérique du Sud, même si le bus klaxonne sans arrêt, nous n’avons pas vu passer nos 13 heures de route. Sans doute le froid nous a-t-il endormis !

Nous avons pu récupérer notre chambre dès 8 h et partir en visite sans fatigue.

Mais avant ça, réservation du train pour Thazi. Tout est en birman, les guichets sont spécialisés par train : celui de 6 h, celui de 15 h… etc… Heureusement qu’un chauffeur de taxi est venu nous aider !

Direction ensuite vers le quartier des batteurs ou frappeurs d’or, qui transforment en feuilles d’or de quelques microns d’épaisseur de petits morceaux de ruban d’or industriel placés dans des piles de papier de bambou…. après 5 heures de frappes avec leur masse de bois de 3 kg, et dans des conditions pas faciles pour les atelier les plus petits.

Nous nous dirigeons ensuite vers le Palais Royal. Plus de 40 bâtiments en bois, datant à l’origine des années 1850 et reconstruits à l’identique dans les années 1990.

En chemin petite ruelle populaire bien sympathique où notre passage a été l’attraction de la journée.

Le Palais Royal se dresse au centre d’une forteresse de 2 km2 occupées par les militaires. La plupart des bâtiments sont vides, voire laissés à l’abandon. Dommage, car l’ensemble ne manque pas d’allure.

Nous prenons ensuite un tuk-tuk pour rejoindre Amarapura et son célèbre pont U-Bein, le plus long pont en teck du monde (1,2 km).

Il ne parait pas y avoir beaucoup de monde car la photo est prise loin des parkings mais les cars sont très nombreux et la foule se presse sur le pont sur les premières centaines de mètres.

La place idéale pour observer le coucher de soleil est sur l’eau. En attendant l’heure, les bateliers jouent au chinlon, un sport de foot-volley très répandu en Birmanie, qui se joue avec une balle en osier.

Les bateaux sont déjà tous réservés. Nous devons trouver un endroit stratégique pour capturer l’instant magique.

Le coucher de soleil est un secteur économique majeur autour du pont :

Mais il cohabite avec la pêche, encore très présente :

Nous avons pu trouver un endroit sur terre permettant de partager avec des centaines d’autres personnes, mais en toute quiétude, le spectacle attendu.

Demain, deuxième jour de visite de Mandalay, en vélo cette fois et train vers Kalaw, avec une nuit à Thazi pour la correspondance.

 

 

 

Ce contenu a été publié dans Carnet de bord. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire