16 janvier 2019

Dernière journée à Mawlamyine. Le temps est toujours aussi chaud et ensoleillé.

Nous partons en direction du marché central en suivant le fleuve. Signe d’une région de pêche, nous longeons plusieurs magasins de filets.

Confirmation dès l’entrée du marché central (un très grand marché) avec un nombre de stands impressionnant consacrés au poisson séché :

Le poisson est très bien séché car l’odeur st tout à fait supportable.

Quelques stands proposent aussi des crevettes séchées, de taille variable :

Nous pensons que le goût « crevette » des soupes « de rue », dont nous avons déjà parlé, vient de l’utilisation de ces crevettes séchées.

Parmi les zones intéressantes du marché, non illustrées ici, celle des feuilles de tabac entières, celle des épices, bien sûr, celle des cordages et des filet. Le stand consacré au produit de beauté local, le Tanaka, vaut quant à lui de vous être présenté.

Vous en voulez une petite louche ?

Très intéressant dans ce marché, l’activité de grossiste qui s’y déroule, et tous les petits boulots de distribution qui s’y rattachent.

On trouve par exemple des gens qui calibrent des piments, d’autres qui extraient les gousses des têtes d’ail, d’autres qui détaillent le sel en soudant les sacs à la bougie.

Mais l’industrie la plus florissante est sans conteste celle du bétel, dont nous vous avons déjà parlé.

Outre les préparateurs de chique, déjà rencontrés à tous les coins de rue et dans le train, on trouve sur le marché des vendeurs des produits de base, telle la noix de Betel…

… mais aussi des dizaines de personnes qui travaillent autour des feuilles, reçues en vrac ici, triées par taille, conditionnées pour être revendues par des intermédiaires, etc…

Une interdiction de ce produit toxique aurait sans doute des conséquences sociales dramatiques…

En empruntant des ruelles vers un autre marché, nous tombons sur deux joueurs de billard Birman. Le principe est assez simple mais la façon de compter les points est restée mystérieuse.

Le deuxième marché est plus « artisanal »…

… où la chaine de froid n’est pas rompue… puisqu’il n’y a pas de froid…

Dernière visite de la journée : la pagode Mahamuni.

En chemin, au bord de la route, un atelier de fabrication de crêpes dentelle. Les crêpes sont cuites en continu avec une technique pour étaler la pâte très particulière :

N’essayez pas de faire ça chez vous …. La pâte est bien sûr beaucoup plus épaisse que la nôtre et adhère à la main. Le tour de main permet de remonter presque toute la pate. Seule une très fine couche régulière reste collée à la plaque de cuisson.

Un des garçons nous a donné une crêpe à goûter. C’est vraiment une crêpe dentelle et c’est très bon.

Revenons à la pagode Mahamuni :

Côté face, une salle resplendissante, couverte de miroirs, de rubis et de diamants, qui renferme un bouddha de 4 m de haut couvert de feuilles d’or :

Côté pile, en se glissant dans le parc, loin de la partie scintillante, une école de jeunes moines : 45 pensionnaires de 11  à 25 ans, hébergés et instruits dans un bâtiment qui semble avoir été en meilleure forme par le passé

Une communauté complètement ouverte à la curiosité de 2 touristes de passage :

  

Plus ouverte que la cathédrale Saint Patrick que nous avons trouvée par la suite porte close.

Nouveau jeu dans la rue en rentrant vers l’hôtel, proche du pachisi indien. Les petits coquillages font office de dés. Les cases avec croix sont des cases « refuge », les autres sont des cases où on est exposé… Mais pour le reste !!!

Le taxi nous emmène au bus à 17 h 15. C’est le même petit bazar qu’à Yangon. C’est donc une organisation…

Nous avions lu qu’il faisait froid dans les bus birmans… Ce n’est pas une légende… A suivre…

 

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2 réponses à 16 janvier 2019

  1. Pascal Le parc dit :

    Quelle chance , ici 0°…… Brrrrrrr

    Ces gens oeuvrent pour la planète.
    En fin de compte pas besoin de tous ces artifices et ces emballages plastiques, aluminium…. et autres que nous avons dans nos contréees . Le naturel …. du producteur au consommateur .

    Et produits cosmétiques au kg pour ces dames….

    Bonne route à vous et impatient de découvrir vos nouvelles découvertes.

    • Mamilou dit :

      Hélas, ce n’est pas ce qu’on voit autour de nous.
      Nous sommes encore plus inquiets pour la planète vu d’ici.
      La conscience écologique et le traitement des déchets sont des problèmes énormes dans les pays comme la Birmanie
      Gardons espoir…

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