18 janvier 2019

Nous profitons des vélos prêtés par l’hôtel pour faire un petit circuit dans les rues de la ville. Au début, chaque traversée de carrefour apparaît presque comme un exploit, parmi les voitures, les camions, les bus et surtout toutes les motos.

En fait, ce n’est pas si compliqué que ça parait. Alors que les Birmans klaxonnent sans arrêt pour doubler, ils franchissent les intersections calmement, en se glissant tranquillement dans les éclaircies – chacun y mettant du sien. Alors on fait pareil…

Nous quittons quand même rapidement les grandes artères pour zigzaguer dans des petites ruelles résidentielles et artisanales.

Nouveau petit atelier au bord de la ruelle : un jeune relieur confectionne des blocs de papier blanc.

Nous trouvons ensuite un peu de calme en visitant le temple Eindawaya, assez classique dans son organisation, autour d’une pagode typique, couverte de feuilles d’or :

Un peu plus loin, le pont du Crocodile, qui représente Nga Moe Yeik, le fidèle serviteur de Min Nandar, héros d’une histoire birmane de « Roméo et Juliette ».

Au premier plan, des petites nonnes en train de faire l’aumône avec leur bol à aumône.

Tout proche, des récipients d’eau potable en libre service, comme on en voit souvent en Birmanie (ici des cruches en terre cuite).

Après avoir serpenté entre les résidences monastiques (très nombreuses à Mandalay – c’est la région où les moines et les nonnes sont les plus nombreux), nous longeons un temple chinois, qu’on nous permet de visiter sans problème.

Nous doublons ensuite un petit écolier en uniforme – un vrai petit homme !

Après avoir rejoint le fleuve, nous jetons un oeil au marché aux poissons, où on retrouve grossistes, détaillants et petits métiers associés :

Ces femmes enlèvent la chair des poissons pour en faire de la pâte. Nous n’y avons pas goûté !

Deux rues plus loin un marché aux fleurs, toujours sur le même principe :

Au détour du chemin, un vrai jeu de pachisi, cette fois :

Dernier petit détour avant de rentrer à l’hôtel par le monastère Kyaung Shwe In Bin construit en teck en 1895.

Après avoir récupéré nos sacs à l’hôtel, nous allons prendre le train. Direction Thazi (à plus de 200 km et un peu moins de 3 heures, en upper class pour pouvoir réserver à l’avance). Aucun intérêt particulier à Thazi, sauf la correspondance pour Kalaw demain matin.

 

 

 

 

Ce contenu a été publié dans Carnet de bord. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire