15 juillet 2019

Pour ne pas polluer les belles images du lagon, nous avons choisi de ne pas tout montrer hier. Nous avons en particulier gardé pour aujourd’hui le symbole de la richesse minière de la Nouvelle Calédonie, le site de Koniambo.

Une usine et un port au bord du lagon et un long convoyeur qui ramène le minerai du haut de la montagne – Un complexe ouvert en 2012, ayant coûté près de 6 milliards d’euros et susceptible de produire 60 000 tonnes de nickel par an.

La Nouvelle Calédonie possède en effet 25 % des ressources mondiales de nickel. Et si l’exploitation de cette richesse permet à la Nouvelle Calédonie d’avoir un revenu par habitant similaire à l’Alsace, et supérieur aux autres iles du Pacifique, elle laisse quand même quelques traces dans le paysage.

Mais cette richesse ne profite pas à tous. Le taux de personnes sous le seuil de pauvreté est deux fois plus élevé qu’en France, à 17 %, et dans le Nord où nous sommes, à majorité kanak (70 % de la population), il monte à 35 %.

Nous avons pu le constater en parcourant aujourd’hui l’extrême Nord de Grande Terre. Ce n’est pas riche !

Nous avons également tout juste commencé à percevoir les spécificités de la société kanak (c’est très compliqué).

Les Kanaks ont un statut civil particulier par rapport aux autres habitants de Nouvelle Calédonie, appelé statut coutumier, qui repose notamment très officiellement sur les tribus (qui possèdent les terres) et les clans (familles) qui peuplent les tribus.

Nous avons aujourd’hui commencé la journée en traversant la tribu de Titch :

En repartant, sur le mur du collège de Poum, le logo du collège et une fresque réalisée par les CM2 d’une petite ile voisine.

Arrêt suivant à la plage de Nénon, avec des montagnes rouges en arrière plan…

… et un arbre un peu particulier :

Pas grand chose à voir au bout de la route de Tiabet (une autre tribu) mais au retour, point de vue sur des montagnes plus boisées :

Déjeuner à Poingam, le point le plus au nord de Grande Terre…

… suivi d’une balade digestive aux alentours :

Nous croisons quelques chevaux sauvages (ils sont nombreux dans la région) :

Quelques marais salants, mais sans sel…

Et un retour par la mer, bien sûr, un peu vaseuse, bordée d’une de mangrove, ou avec une plage de sable…

Face à la plage, une case traditionnelle :

Et la rencontre de la petite poupée Coco, triste à l’idée d’être abandonnée et que nous avons réussi à faire adopter par le restaurant à notre retour :

Demain, passage sur la côte est et cap au sud. Nous resterons 2 nuits à Hienghène.

Ce contenu a été publié dans Carnet de bord. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire