Temps superbe au lever. Nous partons de bon matin vers Gogoshima.
Nous commençons par 20 minutes de train (il ne faut pas perdre l’habitude).

Il n’y a a priori pas beaucoup de monde à aller dans notre direction.
Ensuite, un quart d’heure de ferry pour rejoindre l’ile. A bord du ferry, nous réservons deux vélos auprès de la compagnie. Sauvés !
Du bateau, on constate que c’est bien Gogoshima que l’on voyait du château. C’est bien la même montagne, Kofuji, qui ressemblerait au mont Fuji, mais avec seulement 282 mètres de haut.

Aussitôt débarqués, nous récupérons nos vélos et nous allons visiter Kannonji, le temple n° 1 d’un pèlerinage qui en compte 88. Ce n’est pas le pèlerinage de Shikoku dont nous parlions hier, mais un pèlerinage sur Gogoshima seulement, qui existe depuis 250 ans et qui porterait autant chance que son « grand frère ».

Petit instant d’émotion car nous avons croisé à cette occasion un beau serpent d’un petit mètre dont nous n’avons pas pris le temps d’analyser la « dangerosité ». Ca ne nous a pas encouragé à faire le pèlerinage complet !!!
Un petit dernier, quand même, pour les azalées et les offrandes :

Celles-ci sont d’inspiration très locales car Gogoshima est spécialisée dans la culture des orangers. On en voit partout, en pleine terre ou sous serres, en fleurs ou en fruits. Le parfum qui s’en dégage nous a accompagnés toute la journée.

Au cours de notre périple, nous avons identifié d’autres activités de l’ile :
- Un atelier de carénage (nettoyage de la coque), que nous avions pris dans un premier temps pour un pêcheur avec garage :

- La pêche, sous différentes formes, en bateau ou à pied :




- Le séchage des algues :

Cette journée nous a également permis de voir à nouveau les protections mises en place par les Japonais pour protéger leur littoral…

… Et de passer la journée avec la mer en toute tranquillité, car il n’y avait vraiment personne dans l’ile aujourd’hui. :



Belle journée d’effort aussi car nous avions des vélos de ville que nous avons dû pousser dès que la pente devenait plus forte. Efforts un peu renforcés par un petit aléa dans notre trajet prévisionnel :

Au total, sans doute une trentaine de kilomètres à rouler et à pousser. Mais que c’est bien de retrouver le soleil et la mer !
Changement de registre demain. Nous avons rendez-vous avec l’histoire à Hiroshima, après 3 petites heures de ferry.