24 avril 2019

On ne peut pas toujours passer au travers des gouttes : pluie prévue aujourd’hui sur la région.

Nous rejoignons le bus sans être mouillés mais juste après le départ, les essuie-glaces sont de rigueur.

50 minutes plus tard, nous arrivons à Shirakawa-go… et la pluie s’arrête de tomber… Nous laissons nos sacs à la consigne et nous commençons la visite par une petite grimpette vers un point de vue pour avoir une vue générale du village.

Les maisons classées sont les maisons au toit de chaume très pentu, de style « gassho » (prière en japonais), parce la forme du toit rappelle les mains jointes en prière :

Il y a des maisons de taille moyenne…

… et des beaucoup plus grandes….

Nous en avons visité deux. La hauteur sous le toit et la charpente elle-même sont spectaculaires.

Celle-ci n’avait que deux niveaux de grenier mais la seconde en avait trois, avec des ouvertures sur le pignon pour l’élevage des vers à soie :

La pluie recommence à tomber et nous finissons la visite au pas de course. Nous reprenons finalement le bus beaucoup plus tôt que prévu, alors que les cars de touristes commencent à arriver en nombre sur le site.

Nous arrivons à Kanazawa avant midi. Compte tenu du temps et l’hôtel n’étant pas tout près du terminal de bus, nous prenons notre premier taxi japonnais. Comme beaucoup de ses collègues, il s’agit d’un modèle à la ligne un peu démodée. Mais l’ouverture de la porte arrière est automatique…

Nous prenons possession de la chambre et partons visiter le marché aux poissons tout proche. Il est sans doute un peu moins actif que le matin pour la vente de produits frais. Mais il reste très animé car les poissonniers vendent pour la plupart des produits à déguster sur place… debout dans l’allée.

La pluie s’est arrêtée après le déjeuner mais le temps restant très incertain, nous partons nous réfugier dans le musée d’art contemporain du XXIème siècle. Quelques démarches créatives amusantes mais le musée ne nous parait pas très riche (peut-être parce qu’une partie des salles de l’exposition permanente sont fermées).

Parmi les « oeuvres » intéressantes (et la seule à pouvoir être photographiée) une piscine visitable au sec des deux côtés, au-dessus et en dessous de la surface :

Le ciel s’est éclairci et nous décidons de visiter dès aujourd’hui le jardin Kenrokuen, classé parmi les trois plus beaux jardins du Japon. Il a été construit à partir de 1620 et a été amélioré jusqu’aux années 1840.

Il possède de très grands et très vieux arbres qu’il est nécessaire (hélas pour l’esthétique) de soutenir très fortement.

Mais il y a aussi de très beaux petits arbres, aux formes très particulières :

Et puis, bien sûr, quelques cerisiers. Même si la saison se termine pour les espèces les plus simples, elle se poursuit pour les cerisiers pleureurs…

… et bat son plein pour les espèces à nombreux pétales (une trentaine pour celle-ci) :

Deuxième journée à Kanazawa demain. Notre programme s’adaptera à la météo.

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