20 mars 2019

Aujourd’hui, journée vélo au milieu des rizières et des formations karstiques, sous un ciel très couvert, mais sans pluie :

Au milieu des ces canards aussi, qui sont mis dans les rizières pour manger quelques ennemis du riz, comme l’escargot aux oeufs roses. Nous ne leur avons pas demandé s’ils étaient cousins avec celui qu’on a mangé hier soir .

Première visite : une réserve d’oiseaux (hérons et aigrettes, petits points blancs en contrebas), toujours dans ce paysage particulier :

Deuxième halte, Bich Dong : une fois la porte franchie, 3 étages de petites pagodes, accessibles par un escalier creusé à l’occasion de la visite de l’empereur Minh Mang en 1821 (celui aux 300 concubines).

La plus petite est toute mignonne (la pagode, pas la concubine) :

A l’intérieur, une collection de pot à encens :

Et un petit personnage que nous a rappelé notre Guignol :

L’endroit est agréable et serait bien paisible s’il n’était pas pollué par des troupeaux de Chinois beuglant sans retenue dans un lieu supposé être respecté.

Autre temple après le déjeuner, Thai Vi, construit à l’origine pour honorer un roi de la dynastie des Tran (1225-1400).

Les « bouddhas » du bâtiment principal sont assez différents de ceux que nous avons pu voir dans les autres pays.

Dernier site, Hang Mua, qui possède une grotte (que nous n’avons pas visitée), et surtout un beau panorama en haut d’une roche karstique, que l’on atteint par plus de 500 marches.

Du haut, vue, sur la rivière et sur les rizières, que le soleil aurait sans doute rendu plus somptueuse :

Avant d’arriver sur ce site, des attitudes symbolisant parfaitement les côtés les plus désagréables du Vietnam et des Vietnamiens : à plusieurs reprises, on nous incite fermement, grands mouvements de bras, cris, coups de sifflet et même pseudo uniforme à l’appui, à abandonner nos vélos dans des parkings – tous privés – alors qu’à l’entrée même du site, nous avons pu garer nos vélos gratuitement.

Tout au long de la journée, nous avons pu voir le travail dans les rizières (essentiellement répandre de l’engrais ou repiquer de jeunes pousses). Les protections que mettent les gens avant de se mettre au travail laissent à penser que les rizières ne sont pas sans danger.

Croisés également les casques coloniaux verts assez fréquemment portés par les hommes :

Demain, poursuite de notre exploration des alentours.

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