6 février 2019

Ce matin, debout à 5 heures pour aller voir la cérémonie du Tak Bat. Chaque jour à l’aube (et même avant l’aube), les moines parcourent les rues pieds nus avec leur bol à aumône pour recueillir des boulettes de riz gluant.

Malheureusement, les touristes sont de plus en plus nombreux et la cérémonie manque singulièrement d’authenticité.

Et il fait nuit, ce qui oblige à faire des photos très artistiques…

… ou à troubler la solennité de l’instant (pas très évidente) en mettant le flash, ce qu’on a fait une fois :

Puisqu’on était debout tôt, on a enchaîné sur le marché et on a pu observer d’autres curiosités – Ames sensibles s’abstenir !!!

  • De beaux paniers de crabes :

  • Des oeufs au jaune rouge – A priori des oeufs salés pour en assurer la conservation (c’était sans doute la même raison pour les oeufs roses d’hier) :

  • Des insectes bien vivants – et ce n’est pas de la nourriture pour les animaux !

  • Et quelques viandes inhabituelles :

Retour à l’hôtel pour le petit déjeuner et nous repartons pour une série de musées :

  • Le musée du Palais Royal – photos interdites à l’intérieur – Dommage ! La plus grande salle était absolument superbe. Ce palais a été occupé par le roi jusqu’à l’abolition du royaume du Laos par le régime communiste en 1975.

  • Un musée de l’organisation UXO sur les bombes reçues par le Laos et non explosées :

Le Laos a en effet le triste privilège d’avoir été le pays le plus bombardé du monde. 2 millions de tonnes de bombes ont ainsi été déversées sur le pays durant la guerre dite du Vietnam. On estime que 80 millions de bombes sur les 240 millions reçues n’ont pas explosé. On dénombre encore aujourd’hui environ une victime par jour (blessée ou tuée).

Deux petits films très édifiants sont projetés au musée et une collection des engins de mort est présentée, dont les horribles bombes à sous munitions, qui explosaient en vol et libéraient des centaines de petites bombes circulaires de la taille de mains d’enfant.

Gros travail de prévention, dans les écoles et les villages, et travail de fourmis pour déminer… Mais c’est si long et il y en a tant !

  • Dernier musée : une belle exposition sur les vêtements et les instruments de musique de certaines ethnies du Laos.

Comme hier, nous faisons ensuite une escapade hors de la ville. Cette fois nous franchissons une des passerelles en bambou sur la Nam Khan :

Pas de village authentique comme hier, seulement quelques ateliers de tissage (que nous n’avons pas visités) et de papier d’art, où nous avons suivi la fabrication : mélange de la pulpe avec l’eau, ajout des feuilles et fleurs, égouttage et séchage.

Retour par l’autre passerelle de bambou, en passant tout près de la confluence de la Nam Khan avec le Mékong.

Demain, départ pour le Nord, avec une première étape à Nong Khiaw

 

 

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