14 août 2018

Pour une découverte, ce fut une découverte.

Tout d’abord, la splendeur passée d’Iquitos, à partir de 1880 avec l’exploitation du caoutchouc, jusqu’en 1912, date de l’effondrement du commerce du caoutchouc amazonien, dû à l’importation illégale de graines d’Hévéa en Malaisie – Splendeur passée symbolisée en particulier par ses maisons en faïence souvent mal en point.

Ensuite, le quartier de Belen, dont une partie, la partie basse, est 6 mois dans l’eau (durant l’été ici, l’hiver chez nous) et 6 mois au sec.

Le marché de Belen, dans sa partie haute :

Un grand marché sans les belles tenues de Huaraz, mais avec tous les fruits, légumes et remèdes de la forêt et beaucoup de poissons de la rivière (c’est la nourriture de base de la population la plus pauvre de Belen).

Quelques curiosités aussi : de la tortue, du caïman, et quelques gros vers bien appétissants que nous n’avons pas eu le courage de goûter (même en brochettes grillées)

Nous nous sommes aussi laisser guider par Marlon, qui nous a abordés sur le marché, pour une visite du bas Belen, quartier pauvre de 3 000 habitants où il habite.

En hiver, les tuc-tuc sont remplacés par les bateaux. Il y a plus d’1 m d’eau en été dans cette rue.

Beaucoup d’images fortes au cours de cette heure passée en sa compagnie. Les trois que nous avons retenues : les toilettes flottantes, les maisons étant soit sur pilotis, soit flottantes. Et la vie autour des toilettes.

 

Ca fait réfléchir, non ?

Journée très chaude et ensoleillée jusqu’à 17 h, où nous nous sommes réfugiés dans un petit musée sur les peuples amazoniens sous la menace des nuages. Petite tempête d’une demi-heure, mais qui a plongé le musée dans l’obscurité (nous tâcherons de retourner à notre retour du lodge)

Et demain, nous partons en forêt. Vous n’aurez pas de nouvelle avant 4 jours. A samedi !

Ce contenu a été publié dans Carnet de bord. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire