Du balcon, deux petites gygis blanches (ou sternes blanches). La pirae (en polynésien) est un des nombreux Tâura (gardien protecteur) des Polynésiens. Cet oiseau, souvent perché sur les arbres à pain (comme ici) les protégeraient des accidents quand ils montent dans les arbres.

Après avoir récupéré notre voiture, un pick-up 4X4 pour pouvoir visiter l’ile dans ses moindres recoins, nous roulons en direction de la baie Colette.

Nous abandonnons la voiture à une barrière et atteignons la plage de sable sombre de la baie Colette au bout de 15 minutes de marche.


Alors qu’il a bien plu cette nuit et que le temps était très incertain au lever, nous avons la chance de profiter d’un temps superbe pour y chercher des coquillages.
Retour au village pour déjeuner, puis route pour une nouvelle baie, la baie du Contrôleur, à l’est de Taiohae :

Comme on le devine sur la photo, cette grande baie est en fait un ensemble de trois baies presque parallèle : la baie d’Hakapaa, à droite, la baie de Taipivai, à gauche et la baie d’Hooumi, dont on aperçoit l’entrée près du sommet de la colline.
Nous nous rendons d’abord à Hooumi. En chemin, la seule église en bois de l’ile…

… et une petite maison nichée dans la verdure, juste avant d’atteindre la plage :

C’est dimanche et quelques enfants jouent sur la plage. L’ambiance est paisible.

Les gens sont bienveillants. C’est l’occasion de demander à une habitante de prendre en photo son tatouage typique des iles Marquises :

Une petite rivière se jette dans la baie :

Nous sommes bien ici et restons une bonne partie de l’après-midi à parcourir le bord de mer, avec notre prétexte habituel – les coquillages.
En rentrant, petit détour par la plage de la deuxième baie, Taipivai, de sable noir…

… près de laquelle une rivière se jette également dans la mer :

Demain, nous allons sans doute faire le tour de l’ile, tel que le permettent les routes et chemins carrossables.