Grands sauts de puce pour atteindre l’ile de Lifou : 20 minutes de vol pour rejoindre Nouméa, quelques heures pour attendre la correspondance et à peine 35 minutes de vol vers Lifou, qui se trouve à environ une centaine de kilomètres de Grande Terre (180 kilomètres de Nouméa)

Lifou est la plus grande des iles de Loyauté (qui comprennent aussi Ouvéa, Maré et Tiga). Très légèrement plus grande que la Martinique, elle fait 60 kilomètres de long sur 30 de large. Elle ne compte par contre que 9300 habitants alors qu’il y en a 380 000 en Martinique.
Le petit aérodrome est noyé dans la végétation.

Nous récupérons la voiture et ressentons nos premières impressions de l’ile à Hnathalo, une tribu près de l’aéroport.
Il y a des cases traditionnelles un peu partout. La culture kanak est omniprésente (il y a plus de 94 % de Kanaks dans les iles Loyauté).

A Hnathalo, une des plus belles et des plus grandes cases de Nouvelle Calédonie (12 mètres de haut). C’est celle de la chefferie du district de Wetr, qui regroupe 17 tribus – en quelque sorte la salle du conseil du district.



A côté, l’église Saint Jean-Baptiste, datant de 1858…

…Et la maison des jeunes, avec des fresques d’inspiration kanak (on retrouve notamment à droite le même personnage symbolique que sur la grande case).

L’intérieur est en très mauvais état… mais on y retrouve le symbole de la flèche faitière.

Et ce n’est pas le seul bâtiment du village à être dégradé. A l’évidence, ce village n’est pas riche… Nous avions lu que les iles Loyautés avait un taux très important de personnes sous le seuil de pauvreté… Nous en voyons les premières manifestations.
Nous rejoignons ensuite l’hôtel dans un cadre nettement plus privilégié, au bord de la baie de Chateaubriand. Le temps se gâte en fin d’après-midi et la pluie s’invite au programme. Les couleurs paraissent un peu moins vives qu’à l’ile des Pins.

Nous nous ferons une idée plus précise de l’ile demain, à l’occasion de notre première journée de découverte.