La route d’aujourd’hui présente les mêmes caractéristiques que celle d’hier : une petite route sinueuse entre végétation, tribus et mer, avec beaucoup de rivières étonnamment larges.
Premier arrêt près d’une petite église, entre Hienghène et Pouho :

A côté, quelques stands de coquillages, en face des habitations, cachées dans la verdure.

Nous avons une petite discussion avec un des propriétaires sur ses coquillages. Il est souriant et aimable, comme c’est assez souvent le cas avec les Kanaks depuis que nous sommes dans le nord. Nous avons d’ailleurs été surpris par le nombre de Kanaks qui nous disent « Bonjour !», que ce soit à pied ou en voiture.
En face de l’église, une petite « plage » où nous restons un petit moment.

Le faible nombre de vacanciers en Nouvelle Calédonie, et c’est encore plus vrai sur la côte est, résulte en partie de l’absence de vraies plages à touristes, avec du beau sable blanc… et c’est très bien comme ça !
Même constat un peu plus loin : la mer est bleue, la vue sur les montagnes est caractéristique de la côte est… mais la côte pleine de cailloux et de corail cassé aussi…

Le pin colonnaire (autre nom de l’araucaria) le plus haut du village de Touho mesure plus de 40 mètres et il a une histoire très particulière : il a été planté en 1870 pour célébrer le mariage d’un européen et de la fille d’un chef kanak, et pour assurer la protection de ce premier mariage mixte du village et de leur descendance.

Avant d’arriver à Poindimié, une des églises classées monument historique de Nouvelle Calédonie, l’église de Tyé, construite à la fin du XIXème siècle.

Dernier arrêt à la plage de Tiéti, la plus belle de Poindimié, avec au loin l’ilôt Tibarama et ses pins colonnaires.


Nous quittons la mer pour la nuit. Notre gite de ce soir, Newejié, est en pleine nature, dans la brousse.

Demain, nous quitterons la côte est pour rejoindre La Foa, où nous resterons 2 nuits.