23 juin 2019

Ce matin, visite guidée de l’opéra de Sydney.

Le monde est petit !!! Parmi la trentaine de personnes qui constituent le groupe, un visage connu : une ancienne collègue de travail de Papilou. L’occasion d’échanger un peu en français…

Mais la visite commence ! Le guide a un micro et nous avons tous un casque sur les oreilles pour mieux l’entendre. C’est moins difficile de le comprendre.

Il commence par quelques mots sur l’histoire tourmentée de la construction de l’opéra :

  • A l’issue d’un concours lancé en 1955, réunissant 223 projets émanant de 28 pays différents, le projet d’un architecte inconnu hors de ses frontières, le danois Jorn Utzon, est finalement retenu, en janvier 1957, après avoir été rejeté dans un premier temps. Il doit son succès à sa grande originalité.

Les travaux commencent en mars 1959 et se heurtent à de nombreux problèmes techniques (concernant la nature du terrain ou les difficultés de construction), à des problèmes politiques (un changement de gouvernement en 1965, génère de nombreux conflits avec l’architecte, qui rend son tablier et jure de ne jamais remettre les pieds en Australie).

Le bâtiment est finalement inauguré en 1973 par la reine d’Angleterre. Il a fallu beaucoup plus de temps et d’argent que prévu pour mener à bien le projet. Mais l’opéra est désormais une source formidable de notoriété pour Sydney et l’Australie.

L’importance de ce monument est d’ailleurs reconnu par l’UNESCO. C’est un des deux seuls cas, avec Brasilia, où un site architectural est inscrit au patrimoine mondial du vivant de son architecte (avec Brasilia).

Nous visitons ensuite deux des cinq salles que compte l’opéra. Une petite, d’environ 500 places…

…et la salle réservée aux opéras, d’environ 1500 places, entourée de vastes galeries :

Malheureusement, cette visite ne nous fait pas découvrir les coulisses des différentes salles… Dommage !

En sortant, nous apercevons les téméraires qui sont partis escalader le Harbour Bridge, à 134 mètres du niveau de la mer, en plein vent (mais ils sont attachés au parapet).

Nous parcourons ensuite le quartier des Rocks, l’endroit des premières pages de l’Australie d’aujourd’hui, avec le débarquement, puis l’installation des premiers Européens. Un quartier qui n’a été préservé que grâce au combat des habitants de Sydney.

Pour finir la journée, visite du musée d’art contemporain. Nous avons connu plus enthousiasmant ou plus amusant !

Juste pour jouer, un mur de bois flottés. Combien d’animaux identifiez-vous ?

C’est notre dernière nuit à Sydney. Nous décollons demain pour Auckland, en Nouvelle-Zélande : trois heures de vol et 2 heures de décalage en plus avec la France.

Nous repartirons dès le lendemain matin explorer l’ile du nord avec une voiture de location, sans doute en commençant par le nord de l’ile.

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