15 juin 2019

L’alibi était bidon ! Nous ne sommes même pas allés voir le repas des dauphins – C’était trop tôt !

Démarrage encore plus en douceur que d’habitude (pas de tente de toit à plier !).

Nous allons passer la journée dans le Parc National François Peron, qui occupe la partie nord de la presqu’ile ou nous sommes (François Péron est un naturaliste français qui a participé à une expédition en Australie en 1800 et en rapporta une collection de 100 000 spécimens)

Juste avant l’entrée du parc, premier arrêt au petit lagon…

… à l’eau si transparente qu’on aurait presque envie de s’y baigner… si elle n’était aussi fraîche en cette toute fin d’automne.

Notre première visite dans le parc est pour le grand lagon, qui sert de cadre à notre déjeuner :

La faune du parc comprend quelques espèces endémiques à l’Australie, et notamment des lézards, qu’il faut avoir une bonne vue pour débusquer en roulant…

… et pourtant… Le premier, un Thorny devil (Moloch Horridus), se réchauffe sur la piste. Il ne fait à peine qu’une quinzaine de centimètres, mais il est impressionnant :

Le second, un Gidgee Skink (Egernia Stokesii badia), beaucoup plus gros, pas loin de 30 centimètres de la tête à la queue (!!!) casse la croûte sur le bas-côté.

Nous rejoignons ensuite l’extrémité nord de la presqu’ile, le cap Peron, et ses falaises rouges

En face de la pointe, un peu trop loin pour être pris en photo, un dauphin est en train de chasser.

Nouvel arrêt tout près de là, au point de vue Skipjack :

En bas, une colonie de Pied Cormorants (Cormorans variés en français)…

… qu’on avait observée d’un peu plus près au cap Peron :

Maintenant, il va falloir rentrer ! Nous ne sommes qu’à 50 kilomètres de l’entrée du parc… mais ça n’est pas une autoroute…

Ca ressemble plus à la plage qu’à une autoroute…

108 kilomètres de sable aujourd’hui, réservés exclusivement aux 4X4, en respectant à la lettre les consignes données à l’entrée….

… et notamment des pneus à moitié dégonflés.

Une belle petite aventure, plus facile que ce à quoi nous nous attendions. Contrairement à l’épisode de Old Ondlow, nous n’avons même pas eu besoin d’enclencher les vitesses courtes pour sortir d’un mauvais pas… Juste quelques glissades faciles à contrôler…

Demain, après cette spéciale dans le sable, étape de liaison vers Kalbarri (on envisage de s’inscrire au Dakar). Il n’y a pas de repas des dauphins… mais on logera quand même au chaud…

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