Dernières heures à Brisbane passées à marcher sur les bords de la rivière, sans nos outils de capture d’images.
Dommage ! Nous sommes tombés par hasard sur 5 personnes aborigènes qui présentaient à une classe leurs danses et musiques traditionnelles. Ils étaient très forts… Et même si nous n’avons pas tout compris dans leurs explications, nous avons passé un bon moment, que nous avons dû écourter pour ne pas être en retard à l’aéroport.
Deux vols sans histoire pour rejoindre Darwin via Sydney. Nous prenons possession de la chambre comme prévu vers 1 h du matin.
5 h 30. l’alarme retentit dans l’hôtel. Evacuation en raison d’une fuite de gaz (une vraie, pas un exercice). Quelques minutes de tension…. Mais tout rentre dans l’ordre moins d’une heure plus tard.
Nous voilà donc à Darwin, capitale du Territoire du Nord, environ 130 000 habitants. Une demi-heure en moins par rapport à Brisbane (nous n’avons plus que 7 h 30 de décalage avec la France). Par contre le soleil se couche beaucoup plus tard : 18 h 28 en heure locale aujourd’hui au lieu de 17 h 03 à Brisbane. Et un nouveau choc thermique… Nous avons eu très chaud pour notre première journée (33 ° C) – pas mal pour un temps d’automne.
Au programme de cette première journée, un des trois marchés de Darwin, que les guides décrivent avec enthousiasme.
Un peu décevant. C’est effectivement la sortie du samedi pour les Australiens mais il y a peu de stands originaux :
Ce sont surtout des stands de nourriture des pays asiatiques (les communautés asiatiques sont importantes ici).
Pas beaucoup de personnes aborigènes dans les clients, mais un certain nombre assis par terre à faire la manche…
Aborigène signifie « premier habitant du pays ».
Pour revenir vers le centre, nous traversons le jardin botanique de Darwin :
- Belle collection de baobabs, de Madagascar ou d’ici :
Nous profitons du ciel bleu pour mettre en lumière la fleur de l’un d’entre eux, le baobab de Perrier (la dernière fleur sur fond bleu, sur Fraser Island, était celle de l’arbre à thé) :
- Nous y retrouvons également trois oiseaux déjà croisés en Australie :
Ce sont l’orange-footed scrubfowl (ou Mégapode de Reinwardt), l’Ibis d’Australie (qui est noir et blanc, alors que le précédent était blanc et noir) et le vanneau soldat.
Nous nous dirigeons ensuite vers la mer, la mer de Timor ici…
Nous passons près de la maison du Gouvernement, avec les trois drapeaux : australien en haut, Territoire du Nord à gauche et peuple aborigène à droite :
Puis nous rejoignons le quartier du front de mer, qui a fait l’objet d’un ambitieux projet d’aménagement.
On y trouve notamment une grande plage fermée avec des jeux d’eau (ci-dessus) et une piscine à vagues.
Aujourd’hui s’y déroule une fête multiculturelle, avec danses et chants de 25 cultures différentes (présentes à Darwin d’après ce que nous avons compris). Les groupes sont d’une qualité très variable mais le métissage culturel est tellement intéressant, tant sur la scène que chez les spectateurs, que nous allons rester là jusqu’à la nuit.
Demain, deuxième journée à Darwin. Le programme reste à définir.