26 mars 2019

Temps encore plus brumeux qu’hier, voire bruineux par moment. Ca ne nous empêche pas de faire une très grosse journée découverte d’Hanoï.

Après une conférence sur l’histoire du Vietnam à 8 h 30 à notre agence, nous partons en exploration dans la ville.

Dès le matin, les petits bars de rue sont opérationnels un peu partout:

Premier objectif du jour, la route de la céramique. Il s’agit en fait du mur de protection d’Hanoi contre les crues du fleuve Rouge, long de 4 kilomètres, qui est devenu la plus grande mosaïque du monde, dans le cadre d’un projet de la peintre Nguyen Thu Thuy pour commémorer le millénaire 2010 de la capitale Hanoï :

Nous n’en longeons qu’une partie et passons de l’autre côté du mur pour découvrir un quartier très authentique d’Hanoï, fait de toutes petites rues et de ruelles.

Les étalages sont dans la rue :

Ce qui rend la circulation un peu délicate :

Les blocs de maisons sont très rapprochés. les ruelles sont très étroites.

Et c’est une des plus grandes : certaines laissent à peine le passage à un parapluie.

Comme souvent au Vietnam, les maisons sont très étroites :

Ce quartier donne sur le lit du fleuve Rouge, qui s’est retiré plus loin à cette période de l’année. Au fond, le pont Long Bien (anciennement Paul Doumer), pont stratégique d’1,7 km de long, construit par les Français et inauguré en 1903 – appelé tour Eiffel couchée par les Vietnamiens. Pas de commentaire sur le premier plan.

Un peu plus loin, un marché de gros.

Avec un atelier de vérification de chapeaux coniques (et de finition si besoin). Pourquoi pas des chapeaux fabriqués en Chine et labellisés « made in Vietnam » après vérification – c’est une pratique qui se répand au Vietnam, notamment pour contourner l’embargo américain sur les produits chinois.

Deuxième objectif, une voie de chemin de fer servant aussi de ruelle (heureusement, il n’y a que très peu de trains par jour) :

Sur le chemin, sur les voûtes du viaduc de la voie, 17 grandes fresques d’artistes coréens et vietnamiens mises en place début 2018 et reflétant des scènes de vie authentiques, d’hier et d’aujourd’hui :

Moins poétique, sur le trottoir d’en face, un restaurant très spécialisé (les âmes sensibles sont priés de fermer les yeux) :

Troisième objectif : la prison Hoa Lo, prison coloniale où les Français enfermaient les prisonniers politiques vietnamiens, puis prison des aviateurs américains. Oblige à regarder notre passé en face :

Quatrième lieu du jour, le quartier français et ses grands bâtiments coloniaux, comme l’opéra, par exemple :

Quartier des grands hôtels et des boutiques de luxe – Symbole des contrastes : à moins de 5 mètres de distance, tout près de l’hôtel Métropole – une Rolls et un laveur de chaussures :

Sur le chemin du retour, c’est le passé et la légende que nous croisons avec le stupa de l’ilot de la tortue.

Tout au long de la journée, nous avons croisé à nouveau les petites marchandes à vélo d’Hanoï :

Nous partons demain pour un périple accompagné de 11 jours dans le Nord du Vietnam, avec quelques hôtels, mais beaucoup chez l’habitant. L’alimentation du blog risque donc d’être difficile. Retour à la normale au retour à Hanoï, le 7 avril.

Ce contenu a été publié dans Carnet de bord. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire