Nous repartons en vélo en direction de la rivière.
Très vite, nous quittons les rues principales pour nous diriger vers les zones inondables. Nous tombons sur un quartier spécialisé dans le séchage des poivrons.

Un petit atelier familial est à l’ouvrage :

Même les plus jeunes s’y mettent :

Dans la rue, la marchande de glaces rencontre un grand succès :

Un peu plus loin, un autre atelier, et des ouvrières très fières d’être photographiées :

Juste après, ce sont des poissons qui sont mis à sécher :

La hauteur des pilotis donne une bonne idée des variations de niveau :

Nous longeons ensuite la rivière vers le sud-est, à l’opposé des villages flottants d’hier. Pas de village flottant mais une école sur pilotis, dont c’est justement la sortie :

Une partie des élèves viennent de l’autre côté de l’eau et retournent chez eux, soit en barque privée par un embarcadère de fortune…

Soit par le ferry :

Rien de plus à voir de ce côté là ! Nous repartons vers le nord-ouest et les villages flottants.
Juste à la sortie de la ville, nous traversons un quartier musulman très pauvre, avec de petites habitations flottantes…

… des bateaux/habitations à sec :

…et un peu plus haut, quelques maisons sur pilotis, dont celle de cette maman :

Quelques centaines de mètres plus loin, le débarcadère des pêcheurs, la « criée » locale, très animée en ce milieu de matinée :


Il faut dire que le lac Tonle Sap est une des zones de pêche d’eau douce les plus prolifiques du monde, fournissant plus de 75 % du volume annuel de pêche en eau douce du pays et 60 % de l’apport en protéines de la population cambodgienne.
Nous atteignons ensuite le village flottant visité hier :

Avec toujours autant d’animation :

L’existence de ces villages flottants est peut-être menacée. En effet, au-delà de leur aspect pittoresque, le nombre important de personnes vivant sur le lac (en légère augmentation) pose de sérieux problèmes de pollution, de santé et d’hygiène, tant pour la pêche que pour ses habitants, et notamment les jeunes enfants.
Le gouvernement de la province envisage donc d’interdire sur le long terme les constructions flottantes à caractère permanent.
En face de ces villages flottants, côté terre, nous découvrons de nombreuses habitations sur pilotis, sans doute pas beaucoup plus faciles à vivre que leurs voisines aquatiques (pas d’électricité, poussière ou eau selon les saisons, etc…).

Avec autant d’enfants un peu partout, aussi enclins à se laisser photographiés :





Il fait encore très chaud aujourd’hui. Nous rentrons tôt pour une fin d’après-midi tranquille au frais.
C’était notre dernière journée dans la campagne cambodgienne. Demain, direction la capitale, Phnom Penh, pour 3 nuits, avant de nous diriger vers le Vietnam.