10 février 2019

Finie la récupération ! C’est une bonne journée de marche qui nous attend aujourd’hui, avec 3 villages au programme.

Aucune difficulté particulière pour le premier village, Huay Sen, qu’on atteint en traversant des paysages reposants, bien d’ici, qui seraient encore plus colorés si le riz des rizières n’était pas déjà récolté.

Nous rentrons dans le village en suivant une dame qui rentre des champs, pieds nus.

C’est un village très authentique : maison sur pilotis, bananiers, poules et cochons, etc…

Et après ce dessin d’enfant accroché sur une maison, en vrai :

Nous repartons ensuite vers Ban Na, le deuxième village, toujours dans un paysage de rizières et de collines et toujours sous un beau soleil.

Le deuxième village est tout aussi typique :

Typique aussi, la petite boutique :

C’est dimanche et les jeunes doivent s’occuper :

• Les filles d’un côté, à un jeu d’adresse avec des pierres. L’objectif, en se servant du doigt comme catapulte, est de projeter avec sa pierre les pierres alignées contre la planche de bois. Nous n’avons pas compris comment étaient comptés les points.

• Les garçons de l’autre, qui s’affrontent à coup de toupies (fabriquées sans doute eux-mêmes) – L’objectif étant à priori de projeter sa propre toupie sur la toupie en rotation de l’adversaire pour en arrêter la rotation tout en poursuivant la sienne. Vous avez bien suivi ? Ce serait mieux en video… mais nous avions oublié la caméra !!!

Le troisième village est Huay Bo, également avec des maisons sur pilotis…

… avec des enfants qui jouent, à l’élastique, cette fois :

… avec des femmes qui reviennent au village :

Plus original, des douches publiques à la sortie du village :

Et de belles montagnes, en toile de fond, à contre-jour :

C’est maintenant l’heure de revenir à Muang Ngoi. La brume du soir fait son apparition.

A Muang Ngoi aussi, les enfants s’amusent :

Encore une bien belle journée : près de 8 h et près de 19 kilomètres dehors à découvrir la campagne et les villages. Beaucoup moins de touristes qu’on le craignait. Pas beaucoup plus de sourires… Mais on a trouvé un nouveau jeu : faire sortir les laotiens de leur indifférence en les amenant à échanger avec nous et à sourire.

Nous en avons harponné 4 aujourd’hui, sur une grosse cinquantaine d’adultes croisés, dont 2 par le biais des enfants : Mina et Ano :

Nous en avons par ailleurs rencontré un qui nous a dit bonjour spontanément.

Nouveau terrain de jeu demain : d’autres villages, sur la rive opposée de Muang Ngoi, et avec un guide.