29 janvier 2019

Le jour de notre arrivée à Nyaung U, le jeune propriétaire du restaurant où nous avons mangé le midi nous a indiqué qu’il y avait une fête aujourd’hui à son village avec les moines et nous a invité à nous y rendre.

Pour faire une pause dans la visite des temples, nous décidons de répondre à son invitation et louons des vélos pour éviter tout problème d’autonomie (les scooters électriques sont supposés pouvoir faire 35 kilomètres sans être rechargés).

C’est dans la chaleur et après 1 h 15 de souffrance que nous atteignons le village – un village dont nous ne connaissons pas le nom, qui ne figure pas sur les cartes, mais dont le restaurateur nous a seulement donné l’emplacement. Y a-t-il vraiment une fête aujourd’hui ?

Il y a effectivement une grande fête, en présence des moines, où tous les gens des alentours peuvent venir manger (il y a aussi des chants mais nous les avons loupés).

Win Tun (le restaurateur) est là et nous sert de guide. La cuisine en plein air est conçue spécialement pour pouvoir servir les centaines de personnes qui vont être accueillies au cours de la journée.

Ingrédient de base,  le riz, avec des « cuit-vapeur » impressionnants :

Mais ce n’est pas « plat unique » au menu ! Il y a 4 sortes de plats chauds qui mijotent sur les fourneaux, fabriqués dans le sable :

Après nous avoir emmenés saluer le moine organisateur de la cérémonie, Win Tun nous invite dans la maison de ses parents, cultivateurs de cacahuètes comme  au moins la moitié du village.

Il nous offre des clémentines, des bananes, du thé vert… et des cacahuètes, bien sûr !

Nous revenons ensuite à la fête. Quelques cacahuètes et un peu de thé vert avant d’être invités à manger : nous goûtons un peu à tout, aux plats que nous avions vus en préparation et aux petites salades qui les accompagnent.

Photo de famille ensuite :

 Win Tun est en blanc, le chanteur vedette de la soirée de la veille en rouge, et le moine… en moine. Et nous étions 5 touristes : 2 Polonais, un Estonien et nous.

Après avoir salué notre hôte nous partons faire un petit tour du village : un joli village dans le sable, aux habitations traditionnelles (palissades en bambous, toits en feuilles de palmier), un village très propre par rapport à d’autres lieux visités.

Une rue du village :

Une cour de ferme :

Des cacahuètes à sécher :

Les activités que nous avons pu voir dans le village tournent autour des cacahuètes et des vaches, qui semblent ici l’instrument de travail privilégié. Nous avons ainsi été invités en passant à voir fonctionner une meule à cacahuètes (le boeuf étant remplacé par un petit moteur électrique).

Nous retournons récupérer nos vélos alors que la prière se prépare. Des friandises sont distribuées aux participants à l’entrée :

Distribution de clémentines et de cigares une fois assis (y compris pour les femmes, très majoritaires dans l’assistance).

Et la cérémonie peut commencer, animée par un moine très âgé et très sage, venu tout spécialement.

Nous nous éclipsons et repartons vers la ville, en traversant les champs de cacahuètes, récoltés depuis plus d’un mois.

Merci Win Tun de nous avoir fait découvrir ton village, Let Sais, et de nous avoir offert cette journée, tous ces sourires, un peu moins présents depuis que les lieux sont un peu plus touristiques, cette gentillesse et cette sollicitude de toutes les personnes que nous avons croisées, au sein de la fête ou dans le village.

Demain, dernière journée pour compléter notre vision des temples de Bagan.

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1 réponse à 29 janvier 2019

  1. Lo de rose dit :

    Superbe expérience, j’adore ! Belles rencontres. Continuez ! bisous

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