22 octobre 2018

Aujourd’hui, retour sur Temuco pour rendre la voiture – l’agence ferme à 18 H.

Ce fut une journée volcanique sous pression.

Départ tranquille en effet de l’hôtel de Villarrica, notamment en raison de l’accueil chaleureux de Karina et Yessabel, avec un temps magnifique.

Le Villarrica est superbe ce matin pour nous dire au revoir. On peut même distinguer à son sommet ses petites fumerolles.

Après une séance de réflexion collective, nous décidons de remonter vers Temuco, pour assurer le rendez-vous du soir…. mais, compte tenu de la clarté du ciel ce matin, de faire un « petit détour » par le parc Conguillio, qu’on avait attaqué dans la neige par sa face Nord et qu’on aborde cette fois par son côté sud (entrée de Melipeuco).

On retrouve les paysages du premier jour de notre boucle, avec un volcan Llaima qui, cette fois, nous montre toute sa splendeur.

Nous pénétrons dans ce superbe Parc National, avec l’objectif de remonter le plus loin possible, c’est à dire jusqu’au lac Conguillio.

La vue sur le volcan et ses coulées de lave est magnifique.

Comme le Villarica, c’est un stratovolcan mais il a la particularité, qu’on voit bien sous cet angle, d’être formé d’un sommet principal d’une altitude de 3125 m et d’un sommet secondaire nommé Pichillaima, distants d’un kilomètre et d’une altitude de 2 920 m.  Le cratère se trouve sur le sommet principal. Il fait 350 m de diamètre et rejette en permanence des fumerolles, signe de l’activité du volcan.

Le volcan est superbe mais la piste à l’intérieur du parc devient de plus en plus difficile. Nous arrivons à atteindre la lagune Arcolris, d’un bleu profond, toujours avec une vue sur le volcan.

Mais ça devient vraiment de plus en plus dur, donc de plus en plus lent et nous ne prenons pas le risque de descendre jusqu’au lac Conguillio, que nous n’avons pu voir qu’en coup de vent, en descendant à pied.

Nous devons repartir aussitôt, sans traîner en route, comme pour échapper au volcan. Une fois redescendus dans la vallée, nous empruntons d’ailleurs la voie d’évacuation des véhicules en cas de danger.

Pour la petite histoire, nous arriverons 10 min avant l’heure de fermeture, avec un pneu en mauvais état… C’était bien calculé !!!

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