15 octobre 2018

Première journée motorisée, avec une Susuki Jimny – rouge à nouveau.

Le temps a été très variable, avec des bonnes périodes ensoleillées, des passages nuageux et même de bonnes averses mais grâce à notre bolide, nous avons pu jongler avec la météo pour voir de nombreux sites dans de bonnes conditions.

• La carrière de Puna Pau : petit cratère dans lequel étaient sculptés les chapeaux rouges des moaï – les pukaos (une vingtaine sont restés sur place)

• La carrière de Rano Raraku : un volcan qui a servi à sculpter pratiquement l‘ensemble des moaï de l’ile – Un site magnifique qui contient encore 397 des 887 moaï répertoriés. Tous ne sont pas visibles lors de la visite mais la rencontre est malgré tout extraordinaire et émouvante.

Certains ont dû être cassés au début de leur transport.

D’autres sont juste ébauchés, encore prisonniers du rocher.

Mais la plupart de ceux que nous voyons seraient des gardiens, surveillant chacun une partie du monde – Quelle rencontre !

C’est sans doute l’endroit de l’ile où nous avons eu le plus fort la sensation de disparition, d’inachevé…

• Juste en bas de la carrière, un autre site particulièrement marquant, l’ahu Tongariki :

15 statues géantes (la plus grande pèse 88 tonnes) sur une plateforme surélevée de 3 m de haut – Un spectacle grandiose que nous sommes allés voir le matin….

…Et le soir, avec une autre lumière.

Juste à côté de l’ahu, un moaï solitaire, le voyageur, qui a été exposé à Osaka en 1982.

• La plage d’Anakena : la seule véritable plage de l’ile, qui aurait été aussi le lieu de débarquement du roi venu de Polynésie.

Et son bel ahu :

• La côte dite sud : une côte sauvage, avec une mer bien bleue et des vagues bien puissantes !!!

Une côte où les ahus n’ont pas été restaurés et où les résultats des guerres de clans, ayant abouti à la destruction des ahu, sont les plus visibles, comme pour l’ahu Ura Uranga Te Mahina.

Rapa Nui… Un lieu chargé d’histoire… mais pas que…