Avant d’évoquer la journée, la carte de l’ile de Pâques pour vous permettre de nous retrouver.
Nous avons fait hier la petite rando indiquée sur le plan, au sud de Hanga Roa.
Nouveau démarrage en douceur ce matin.
Nous ne serons pas motorisés aujourd’hui : nous avons réservé un petit véhicule pour lundi et mardi. Par contre, nous louons des VTT et nous partons cette fois vers le nord, par une piste qui longe la côte indiquée en jaune sur la carte.
Petit coucou en passant aux moai de l’ahu Tahai, qui est sur notre route, qui bénéficient d’une lumière plus favorable aujourd’hui.
Nous atteignons rapidement l’ahu Akapu, dont l’unique moai a été le premier de l’île à avoir été traité par injection de résine pour lutter contre l’érosion. Vous ne trouvez pas qu’il ressemble un peu à un de nos anciens présidents ?
Pas mal de chevaux autour de nous, sur fond d’océan ou d’arbres fleuris…
Pour ce qui nous concerne, nous gardons surtout les yeux sur le chemin, qui nécessite la plus grande vigilance, parfois un peu d’efforts et nous oblige même assez souvent à mettre pied à terre.
Arrêt suivant à Ana Karenga, une grotte-abri longue d’une trentaine de mètres – un tunnel de lave, en fait – avec vue sur la mer.
Dernier site avant de s’éloigner de la côte, l’ahu Ta Peu, qui n’a pas du tout été restauré et qui permet de voir les ravages des luttes de clans et du temps. La notion de civilisation disparue est ici plus palpable qu’avec les beaux moai sur fond de mer et de ciel bleu.
Ce qui subsiste d’un chignon rouge (au premier plan) et d’une tête de moaï (plus claire, juste derrière) :
Un moai abattu, face contre terre :
Et cette tête pathétique :
Un peu plus loin, une grande grotte où pouvaient vivre les Pascuans en cas de besoin, ana Te Pahu.
Et, dernier ahu du jour, l’ahu Akivi, avec ses 7 moai, hauts de 4 m, dont la légende affirme qu’il a été édifié en l’honneur des envoyés du roi, venus de Polynésie pour reconnaître l’ile.
Ce sont les seuls moai de l’île qui sont tournés vers la mer.
Cette journée de vélo a été beaucoup plus dure physiquement que nous le pensions – un grand mal aux fesses, par manque d’habitude, un bon mal aux jambes et les mains endolories à force d’être crispées sur le guidon.
Mais on a pris à nouveau un bon bol d’air – avec un beau temps pendant un peu plus de la moitié du parcours, un peu plus couvert ensuite (on a même eu une petite averse… mais on était à Ana Te Pahu).
C’est d’ailleurs le temps variable qu’on a depuis notre arrivée : alternance de soleil (avec des températures de 22 à 25 ° C) et de nuages (où on peut avoir envie de se couvrir), souvent avec du vent – et avec des soirées qui nécessitent de s’habiller plus chaudement.
A 3, nous découvrons toutes ces belles images de l’ile :au moins 2 pourraient-et voudraient bien- partager le chemin étroit avec vous ! C’est un plaisir de vous suivre ainsi- et en famille !- mais il vous est demandé de poursuivre votre apprentissage du VTT pour montrer tous vos talents ,à Noël, dans la région de ? ….Continuez vos belles découvertes. Gros gros bisous. Tati DD et Mamette