6 octobre 2018

Une journée à émotions…

Pour cette deuxième journée autour de San Pedro de Atacama, nous décidons de retourner dans le Sud, emprunter une piste que nous n’avons pas eu le temps de découvrir hier.

3 minutes après s’être faits la réflexion que la force policière était beaucoup moins visible au Chili qu’en Argentine, bingo ! : contrôle des papiers – notre premier – Mais on repart très vite.

Juste avant la piste, nous nous arrêtons au petit village de Talabre (déjà à 3600 m d’altitude), qui fête sa Sainte Patronne. Nous restons une petite heure à profiter de l’ambiance.

Nous repartons ensuite pour 93 km et 4 heures d’aventures sur une piste particulièrement peu fréquentée (nous n’avons vu que 3 voitures).

Les lamas nous accueillent.

Les paysages sont toujours aussi superbes autour de nous.

La lagune Lejia est le premier objectif du jour à 4325 m d’altitude. Nous retrouvons les névés façonnés par le vent, que nous n’avons pas encore photographiés.

Belle vue sur les montagnes (A noter le sel sur les rives de la lagune – c’est normal, les salars ont bien de l’eau)

Mais sur la droite, le paysage change.

Et on repart… Enfin on essaie, parce qu’à cette altitude, les névés sont parfois un peu envahissants.

On a donc été obligés de tester les capacités de notre véhicule en hors piste… et c’était notre premier franchissement en 4×4. Mais on est passés !

Deuxième objectif : le salar Aguas Calientes – Et de la piste, on a vu que de l’eau… Allez comprendre !

Mais le temps passe et nous ne sommes pas au bout de la piste.

Le paysage devient encore plus désertique. (ce sont des vigognes, ni des girafes, ni des chameaux)

Et comme dans les vieux westerns, qui dit désert dit ossements… Et il y en a une quantité impressionnante.

Mais on continue à monter et on finit par sortir de cette endroit inhospitalier. Mais regardez par où nous sommes passés !

Le paysage reste malgré tout un peu aride.

Nous finissons par franchir notre dernier col et plongeons vers notre ultime objectif, le Salar de Laco (4236 m), que nous n’allons qu’apercevoir car il nous reste une longue route à faire avant de rendre la voiture. Le timing est plus que serré.

Même belle route qu’hier pour rentrer à San Pedro, avec un respect tout relatif des limitations de vitesse pour arriver avant la fermeture.

Mais les nuages qui nous accompagnent se transforment en poudreuse. La tension monte sur l’horaire. Heureusement, ça ne dure qu’un 1/4 heure – Ca s’arrête dès qu’on descend un peu. On peu reprendre notre rythme…

… jusqu’à un contrôle de vitesse par la police chilienne… qui nous arrête… Et nous laisse repartir. C’était en agglomération et nous avions été prudents…

Finalement, on arrive dans les temps… Et on abandonne notre bolide, qui nous a bien aidés aujourd’hui. Ca mérite bien un hommage !

Demain, changement complet d’ambiance. Bus + Avion + taxi + Bus + Taxi  pour rejoindre Valparaiso…  Une ville au bord de la mer…

 

 

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