Arrivée vers 11 h à Sucre. Nous sommes redescendus aux environs de 2800 m.
Alors que La Paz est la capitale administrative, gouvernementale et économique du pays, Sucre, avec seulement 300 000 habitants, en est la capitale constitutionnelle.
Mais rien à voir entre les centres historiques des deux villes. Ce n’est pas pour rien que cette cité coloniale est surnommée « la ville blanche ».
La préfecture :
Et, même si subsistent quelques marchandes de rues, la population est très différente de celle de La Paz ou de Potosi. On perçoit d’entrée, par les vêtements des gens ou par certains commerces, que c’est une ville beaucoup plus bourgeoise.
On retrouve par ailleurs à Sucre les zèbres déjà rencontrés à La Paz : des jeunes étudiants qui essaient d’éduquer les automobilistes, en particuliers au niveau des feux.
Après avoir visité une église (il y en a aussi beaucoup à Sucre), nous sommes inévitablement attirés par le marché tout proche.
Mais la circulation de Sucre reste très bolivienne, avec des bus et des taxis aussi bruyants et polluants qu’à Potosi. Après 5 jours de ville, nos oreilles et nos poumons fatiguent. Excellente motivation pour aller se réfugier chez un coiffeur, trois mois après la dernière coupe – opération à risque que nous repoussions depuis Cusco.
Au vu du résultat sur le premier, la deuxième s’est également décidée
Nous sommes très satisfaits de la qualité du travail, pour un peu moins de 8 euros pour nous deux. Et notre coiffeur, qui n’a pas pu à son grand regret entretenir une conversation de coiffeur standard, était malgré tout très content de nous avoir montré ses compétences.
Toute ressemblance d’Angelito avec quelqu’un de notre famille n’est que fortuite.
Au coucher du soleil, du bruit dans les arbres de Sucre…
Le trek que nous envisagions dans les villages Jalca pour demain est annulé, faute d’un nombre suffisant de participants. Nous restons donc à Sucre et ne partirons vers la campagne que samedi.