Après la capitale la plus haute du monde, nous voici dans la ville de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde, avec 4090 m.
Mais Potosi a aussi une histoire particulière. Elle s’est développée dès le 16 siècle autour de sa mine d’argent, pour le plus grand bien de la couronne espagnole, mais le plus grand malheur des esclaves concernés (8 millions de morts sur l’ensemble de période « faste » selon certains historiens). Au 17ème siècle, Potosi est aussi importante que Paris ou Londres par sa population (185 000 habitants), avec de superbes édifices coloniaux et églises.
Le filon s’épuisant, l’importance de la ville diminua, au point de ne compter que 8000 habitants au début du 19 ème siècle.
La mine est toujours exploitée aujourd’hui (plus pour l’argent mais pour l’étain), par des coopératives, dans des conditions très difficiles. On compte 5 000 à 20 000 mineurs selon la variation des cours, dont des enfants.
En parcourant la ville, on rencontre de nombreuses traces de cette histoire :
- Des ruelles et des demeures qui ont à l’évidence connu des jours meilleurs
- des édifices publics ou religieux qui ont encore de beaux restes.
Avec une vue permanente sur la mine… la montagne…
Nous avons visité une première illustration de cette période dorée – le couvent Santa Teresa. Superbe visite de ce bâtiment en très bon état de conservation. Nous n’avions pas par principe voulu payer le droit à photographier et nous l’avons regretté. Un lien pour vous donner une idée du site :
http://museosantateresa.blogspot.com/2011/06/conozca-mas-del-museo-santa-teresa.html
A noter que nous avons eu un orage pendant la visite. Ca faisait longtemps que le temps nous était clément.
En rentrant à l’hôtel nous sommes montés sur le toit, qui donne une belle vue sur les bâtiments illuminés de la ville …. et sur la mine…
Merci pour la visite ! j’aime beaucoup les fils électriques ! c’est tout à fait rassurant surtout par temps d’orage ! 🙂
Superbe ce couvent, il ne devait pas y avoir beaucoup de nonnes ? avez vous vu une petite chambre « cellule » beurk ce mot… ? bisous
Nous avons eu une idée des « chambres » des nonnes.
Mais nous avons surtout vu une très belle collection d’instruments de torture, pardon, d’auto-flagellation : fouets à pointes, ceintures à pointes, corsets à pointes etc… Que du bonheur !
Bisous